Styles de meubles français : du Louis XIII jusqu’au Louis XVI

20-06-2018

Savez-vous comment distinguer les styles de meubles ? Vous connaissez leur caractéristique ? Vous indiquez les tendances mobilières sans difficultés ? Oui ? Nos félicitations ! Non ? Pas de problème ! Boutique du tapissier voudrait vous présenter les styles de meubles en quelques mots.

Style Louis XIII (1610 – 1643)

Le roi a créé la Manufacture des Gobelins avec monsieur Sully. En plus, les artistes étrangers ont été logés au Louvre et ceux français se sont formés en Hollande ainsi qu’en Italie. Le style Louis XIII s’est manifesté dans les années 1589-1610. C’était le temps où les garnitures fixes ont alterné les coussins mobiles des sièges effectués en bois. Les assises et dossiers recouverts d’étoffes et les accotoirs, glacialement incurvés, faits en bois étaient très populaires. Il faut souligner que les accotoirs prolongeaient des pieds avant. Les pieds, de section carrée, représentaient un tournage en spirale ou tors, en balustre ou en chapelet. Ils constituaient une « entretoise en H ». Avec le temps, les dossiers très bas ont changé en ceux plus hauts. Les meubles recouverts du cuir de Cordue gaufré et coloré, des tapisseries à l’aguille avec de grands motifs floraux, des velours ciselés étaient l’un des traits les plus célèbres.

« Point de Hongrie » est devenue un motif le plus fameux dans ce style. C’était une sorte de suite de chevrons de différentes tailles et coloris. D’autre chose vraiment appréciée : les grosses rayures verticales aux largeurs différentes et coloris contrastés. En plus, les mélange de matériaux (par exemple le satin et le velours) créaient de beaux reliefs prononcés. La finition préparée de clous décoratifs (l’élément distinct était le clou à grosse tête en forme de pointe de diamant) ainsi qu’un galon surmonté de gros clous espacés ont été choisis par les artistes de cette époque. Il est bien d’ajouter que de longues et fines franges ont pendu depuis la ceinture.

Style Louis XIV (1643 – 1715)

Louis XIV a créé avec Colbert une « académie royale des Arts » avec des règles strictes pour chaque spécialité. Cette tactique a limité la liberté. En effet, cette forme artistique grandiose et raffinée était unique.

Les sièges monumentaux avec la sculpture énormément riche, les dossiers de hauteur 145 cm et les assises d’hauteur mois que 45 cm constituaient l’élément spécifique entre les meubles de ce temps-là. Leurs entretoises faites en H ou en X, certains accotoirs pourvus de manchettes garnies, les tournages présentant des découpes en forme « d’os de mouton » attiraient l’attention. Un nouveau détail : le cintre s’est formé au niveau de la traverse haute de dossiers. Depuis ce temps les « coussins » ont été fixés sur les dossiers. Pour revêtir les mobiliers, les artisanats ont usé les tapisseries des Gobelins et d’Aubusson, des satins, velours, damas et des brocards. Comme la finition, ils ont choisi les gros clous décoratifs ainsi que les franges.

Style Régence (1715-1723)

Grâce à Philippe d’Orléans l’art a obtenu une nouvelle manière de voir. C’était un grand retour de la liberté artistique. La symétrie et de grandes lignes, comme dans le style précèdent, ont joué aussi un rôle primordial. Les sièges plus légers et mobiles de la hauteur plus moins et de la largeur ainsi que profondeur plus grande constituaient une caractéristique emblématique de cette période. Certains dossiers restaient complétement recouverts. D’autre chose importante : la disparition des entretoises des pieds. Les fauteuils cannés au dossier et à l’assise possédaient un coussin. Les bras garnis de petites manchettes et es traverses en forme de galbe ont apprécié une grande popularité. En plus, des motifs orientaux. Quelle majesté !

Style Louis XV (1723 – 1750)

C’était une vraie révolution en art. Les artistes et les artisanats ont trouvé l’inspiration dans la nature. Dans cette période, les courbes et les galbes prononcés ont été à la mode. Les sièges sont devenus plus légers, mobiles et confortables. Voici deux sortes des mobiliers caractéristiques pour le style Louis XV : les « meublants » avec les dossiers plats « à la Reine » - lourds, souvent adossés aux murs et les « volants » avec les dossiers cintrés « en cabriolet » - plus légers, faciles à déplacer selon les préférences ou besoins. En outre, les lignes courbes et sinueuses ont dominé. À cette époque – là, on observe également la disparition des entretoises et la diminution de taille des sièges. Les pieds et les traverses d’assises ont été galbés. En façade ils ont représenté une « arbalète ». Les devantures d’assise et le haute des dossiers ont exposé un motif sculpté de coquille dissymétrique ou de fleurettes. Les moulures ont couru le long de traverses en remontant le long des accotoirs pour se poursuivre sans discontinuer sur les dossiers. Les matériaux plus précieux avec les motifs « exotiques » ou ceux issus de contrées lointaines (singeries, chinoiseries, turqueries) ont été choisis pour recouvrir les meubles.

Style Louis XVI (1750-1789)

Le style Louis XVI s’est manifesté sous le règne de Louis XV. En 1774, les éléments de « Louis XV » ont constitué le mélange avec ceux de « Louis XVI ». On a créé un fauteuil aux pieds et aux accoudoirs sinueux avec le dossier plus rigide et l’ornementation « Louis XVI » (par exemple entrelacs).  En outre, la ligne droite et la symétrie ont joué le rôle principal. La pensée classique a inspiré les artistes. S’il s’agit des sièges, les consoles d’accotoirs ont constitué le prolongement des pieds. Les pieds droits, tournés, garnis de cannelures ont remplacé ceux galbés. Les bras garnis de petites manchettes se sont finis par des volutes. Les dossiers droits en forme carrée, trapézoïdale ou en « médaillon ». Les dossiers des chaises ont été faits du bois découpé aux formes de « lyre », de « gerbe » ou de « montgolfière ». La ceinture des sièges a représenté un « cube de raccordement » orné d’une rosace ou d’une marguerite au niveau duquel toutes les traverses se sont assemblées. En plus, le revêtement a été fait des tapisseries ainsi que de soieries avec rayures et fleurettes.